Ellea été remplacée plusieurs fois pour maladies par : Arquoite Emile, né à Donges le 9 juillet 1874, le 26 septembre 1893 ; et par Guébourg Louis, né à La Ricamaria (Loire), le 1er février 1895. M. Fraslin, François-Louis-Marie, né à Issé le 16 juin 1857 a succédé à M. Gillet le 4 septembre 1895.
Ausecours ! Le Prince Aubert a disparu ! Texte : Martin Leloup Mise en scÚne : Alexandre Delimoges Décor : Alexandre Delimoges, Marie Véga et Dominique Toulet Distribution : Par la troupe du Théùtre Le Bout à partir de 4 Ans, durée 1H Comédie à 3 comédiens pour toute la famille à partir de 4 ans. Qui retrouvera le Prince Aubert ? Au fil du spectacle, les indices sont
ILY A 22 ANS MOURAIT LE PRINCE SOKI DIANZENZA En ce jour du 4 mai 1990, le ciel est sombre, il a revĂȘtu sa triste robe noire de circonstance. Le soleil refuse de se pointer Ă l'horizon car sur l'avenue Editer l'article Suivre ce blog Administration Connexion + CrĂ©er mon blog. MBOKAMOSIKA. Cet espace se veut un lieu de rencontres et d'Ă©changes entre ressortissants
Etoui, le Prince Aubert a été fait prisonnier par Madame Moche. La Princesse Pervenche va-t-elle deviner le complot qui se trame ? Citizenkid vous invite les 1er et 11 octobre au théùtre Le Funambule à Montmartre.
FabriceAubert, un homme ĂągĂ© de 43 ans, nâa plus donnĂ© signe de vie depuis le 15 fĂ©vrier et son dĂ©part de Montreuil-sur-Ille 10/03/22 0
Dá»ch VỄ Há» Trợ Vay Tiá»n Nhanh 1s. Manifestation contre la hausse des prix Ă Port-au-Prince, en HaĂŻti, le 13 juillet 2022 Pierrin "Au moins 89 personnes ont Ă©tĂ© assassinĂ©es et 16 autres sont portĂ©es disparues", a indiquĂ© le RĂ©seau national de dĂ©fense des droits humains dans un communiquĂ©, prĂ©cisant que le bilan partiel de ces violences fait Ă©galement Ă©tat de "74 blessĂ©s par balle ou Ă l'arme blanche". Depuis jeudi, les rafales d'armes automatiques crĂ©pitent Ă longueur de journĂ©e Ă CitĂ© Soleil, commune la plus dĂ©favorisĂ©e et la plus densĂ©ment peuplĂ©e de l'aire mĂ©tropolitaine deux factions de gangs s'y affrontent sans que la police, en manque d'hommes et d'Ă©quipements, n'intervienne. Le long des corridors des bidonvilles qui s'y sont formĂ©s au fil des quatre derniĂšres dĂ©cennies, des milliers de familles n'ont d'autre choix que de se terrer chez elles, sans pouvoir se ravitailler en eau et nourriture. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1⏠sans engagement Certains habitants sont victimes de balles perdues Ă l'intĂ©rieur mĂȘme de leurs modestes logements, faits de simples tĂŽles, mais les ambulances ne sont pas autorisĂ©es Ă circuler librement dans la zone pour venir en aide aux blessĂ©s. "Nous appelons tous les belligĂ©rants Ă permettre le passage des secours vers Brooklyn nom du quartier de CitĂ© Soleil oĂč se concentrent les violences, NDLR et Ă Ă©pargner les civils", a exhortĂ© mercredi Mumuza Muhindo, chef de mission de MĂ©decins sans FrontiĂšres. - "Champ de bataille" - EntravĂ©e dans ses opĂ©rations d'Ă©vacuations des victimes, l'organisation humanitaire a nĂ©anmoins opĂ©rĂ© une quinzaine de blessĂ©s par jour en moyenne depuis vendredi, dans son hĂŽpital situĂ© Ă proximitĂ© de CitĂ© Soleil. "Le long de la seule route menant Ă Brooklyn, nous avons rencontrĂ© des cadavres en dĂ©composition ou brĂ»lĂ©s", a ajoutĂ© Mumuza Muhindo. "Il peut s'agir de personnes tuĂ©es lors des affrontements ou essayant de fuir et qui ont Ă©tĂ© abattues. C'est un vrai champ de bataille". Ces affrontements meurtriers entre gangs affectent l'ensemble des activitĂ©s Ă travers la capitale car c'est Ă CitĂ© Soleil que se situe le terminal pĂ©trolier qui alimente Port-au-Prince et tout le nord d'HaĂŻti. A travers la capitale, les stations-services ne distribuent plus une goutte de carburant, faisant drastiquement flamber les prix au marchĂ© noir. En colĂšre face Ă cette situation, des chauffeurs de taxi moto ont Ă©rigĂ© mercredi quantitĂ© de barricades Ă travers les principaux axes routiers de Port-au-Prince. Face Ă ce mouvement spontanĂ©, seuls les courts dĂ©placements en moto Ă l'intĂ©rieur des quartiers Ă©taient possibles, ont pu constater des journalistes de l'AFP. Soumis Ă de tels alĂ©as, les habitants de la capitale peinent Ă organiser leurs activitĂ©s quotidiennes, dĂ©jĂ entravĂ©es par le risque d'enlĂšvement. Depuis plus de deux ans, les gangs multiplient les rapts crapuleux dans la ville, sĂ©questrant des personnes de toute origine socio-Ă©conomique et de toute nationalitĂ©. Jouissant d'une trĂšs large impunitĂ©, les bandes criminelles ont amplifiĂ© leurs actions au fil des semaines au moins 155 enlĂšvements ont Ă©tĂ© commis en juin contre 118 au mois de mai, a signalĂ© le Centre d'analyse et de recherches en droits humains, dans son dernier rapport publiĂ© mercredi. - L'exil face aux enlĂšvements - QuantitĂ© d'HaĂŻtiens qui le peuvent fuient vers la RĂ©publique dominicaine ou les Etats-Unis. Beaucoup, n'ayant ni les moyens Ă©conomiques ni les visas, risquent leur vie en prenant place sur des bateaux de fortune, espĂ©rant atteindre la Floride. Nombreux Ă©chouent sur les cĂŽtes cubaines ou bahamĂ©ennes ou sont stoppĂ©s en mer par les garde-cĂŽtes amĂ©ricains. Plus de migrants en situation irrĂ©guliĂšre ont Ă©tĂ© renvoyĂ©s en HaĂŻti au cours du seul mois de juin, selon les statistiques de l'Office national des migrations. A leur retour, ils retrouvent leurs difficultĂ©s pour survivre, glanant des petits boulots informels dans un pays oĂč l'inflation annuelle a franchi la barre des 20% depuis dĂ©jĂ trois ans. Face aux consĂ©quences de la guerre en Ukraine sur l'Ă©conomie mondiale, ce taux pourrait dĂ©passer les 30% d'ici la fin de l'annĂ©e, alertent les Ă©conomistes. "Nous constatons une augmentation significative de la faim dans la capitale et dans le sud du pays, Port-au-Prince Ă©tant la plus durement touchĂ©e", s'est inquiĂ©tĂ© mardi Jean-Martin Bauer, directeur du Programme alimentaire mondial PAM en HaĂŻti. Pour contourner les zones pĂ©riphĂ©riques de Port-au-Prince, aux mains des gangs, l'agence onusienne utilise les voies aĂ©riennes et des routes maritimes pour envoyer de l'aide dans le sud et le nord du pays. PrĂšs de la moitiĂ© des 11 millions d'HaĂŻtiens souffrent dĂ©jĂ d'insĂ©curitĂ© alimentaire dont 1,3 million qui sont confrontĂ©s Ă une situation d'urgence humanitaire prĂ©cĂ©dant le stade de la famine, selon la classification du PAM. Les plus lus OpinionsChroniquePar GĂ©rald BronnerLa chronique d'AurĂ©lien SaussayPar AurĂ©lien Saussay, chercheur Ă la London School of Economics, Ă©conomiste de l'environnement spĂ©cialiste des questions de transition Ă©nergĂ©tiqueChroniqueAbnousse ShalmaniLa chronique de Christophe DonnerChristophe Donner
Les enfants sont dĂ©jĂ ! en vacances, et revient toujours la sempiternelle question de savoir comment les occuper⊠Voici quelques idĂ©es d'activitĂ©s dans le quartier On va au Théùtre⊠Théùtre des BĂ©liers Parisiens â 14 rue Saint-Isaure LE FABULEUX VOYAGE DE LA FEE MELODIE Coup de tonnerre au pays des notes MĂ©lodie la fĂ©e de la musique a perdu son La »! Elle part Ă sa recherche, et fait durant son pĂ©riple des rencontres extraordinaires qui la guideront Ă travers plusieurs univers pour mener Ă bien sa quĂȘte. Mais attention, lâOgre de Barbarie est dans les parages et il faudra beaucoup de courage Ă MĂ©lodie pour lâaffronter. Un voyage interactif et musical, mĂȘlant théùtre, chansons, ombres et illusions. A partir de 3 ans Du mercredi au samedi Ă 14h et le dimanche Ă 11h pendant les vacances de la Toussaint. DANS LA PEAU DE CYRANO Colin fait sa rentrĂ©e dans un nouveau collĂšge. Pas facile de passer du monde de lâenfance Ă celui des grands, surtout quand on est diffĂ©rent». La route est semĂ©e dâembĂ»ches. Mais une rencontre dĂ©terminante avec son professeur de théùtre, figure paternelle et bienveillante, guidera ses pas vers un nouvel essor, comme une nouvelle naissance. Un spectacle drĂŽle et poĂ©tique oĂč un comĂ©dien seul en scĂšne interprĂšte une galerie de personnages hauts en couleur. A partir de 7 ans Du mercredi au vendredi Ă 15h30 et le dimanche Ă 18h pendant les vacances de la Toussaint. CinĂ© 13 Théùtre â 1 Avenue Junot LES RĂVES DE JESSICA Depuis que sa grand mĂšre lui a offert un livre de mythologie grecque, Jessica ne dort plus ses nuits sont peuplĂ©es de monstres comme le gros Chien CerbĂšre, la Gorgone MĂ©duse, le Minotaure ou encore les SirĂšnes⊠DĂšs lors, sa mission est la suivante, terminer sa nuit et affronter ces monstres, grĂące Ă son imagination, son humour, et sa meilleure arme la musique ! Une odyssĂ©e fantastique Ă©crite et mise en scĂšne par IrĂšne Favier, avec Jessica Berthe. A partir de 3 ans. Du mercredi au samedi Ă 15h30 pendant les vacances de la Toussaint. ACCORDEZ-MOI PARIS Une piĂšce de théùtre participative oĂč s'entremĂȘlent secrets, meurtre et passion. RĂ©solvez l'une des plus mystĂ©rieuses affaires du 19Ăšme siĂšcle et dĂ©masquez le coupable. Revivez la fabuleuse destinĂ©e d'un cabaret clandestin installĂ© en 1872 dans les anciennes carriĂšres de Montmartre, et savourez les anecdotes sur Paris Ă travers deux siĂšcles d'histoire en passant de la Bastille au PĂšre Lachaise et Ă la Butte Montmatrtre⊠A partir de 8 ans. Du mercredi au dimanche Ă 17h pendant les vacances de la Toussaint. Le Funambule Montmartre â 53 rue des Saules AU SECOURS ! LE PRINCE AUBERT A DISPARU Qui retrouvera le Prince Aubert ? Au fil du spectacle, les indices sont donnĂ©s, tantĂŽt aux enfants, tantĂŽt Ă la Princesse policiĂšre. Il ne reste quâĂ recoller les morceaux. Humour et suspense sont au rendez-vous de cette histoire interactive, palpitante pour les enfants et hilarante pour les grands. Le Prince Aubert a Ă©tĂ© fait prisonnier par Madame Moche. Celle-ci projette Ă prĂ©sent dâempoisonner le Roi. Tout le Royaume est en danger. Le temps est compté⊠La Princesse Pervenche, sorte de FantĂŽmette en herbe, va-t-elle deviner le complot qui se trame et dĂ©couvrir Ă temps le vrai visage de Madame Moche ? Vrai garçon manquĂ©, la Princesse dĂ©tective plaĂźt autant aux filles quâaux garçons. Les personnages de la mĂ©chante et du prince sont, eux, particuliĂšrement ridicules et comiques. Une vraie intrigue policiĂšre, pendant laquelle les enfants vont saisir les indices au fur et Ă mesure avec, en gĂ©nĂ©ral, une longueur dâavance sur la jeune hĂ©roĂŻne ! A partir de 4 ans Du lundi au samedi Ă 14h pendant les vacances de la Toussaint. ReprĂ©sentation supplĂ©mentaire dimanche 2/11 Ă 16h FOURMI DE PAIN Connaissez-vous la vĂ©ritable histoire de la Petite fourmi de Pain ? Il Ă©tait une fois une Petite Fourmi, une Petite fourmi minuscule, si microscopique quâon lâappelait petite fourmi », câest pour dire⊠Cette annĂ©e-lĂ , la nourriture Ă©tait difficile Ă trouver et plus encore Ă rapporter Ă la fourmiliĂšre. Or un jour, Petite Fourmi heurta une chose quâelle nâavait jamais vue dans la nature, une chose dorĂ©e, parfumĂ©e, craquante, exquise câĂ©tait une miette de pain⊠Alors pour savoir dâoĂč vient ce pain et comment en obtenir pour tous, Petite Fourmi se met en route. Elle croise la Reine des Papillons, le Mulot dodu, ou encore lâAraignĂ©e mal embouchĂ©e⊠Ecoutez lâhistoire merveilleuse de Petite Fourmi qui partit Ă la recherche du secret du pain. A partir de 3 ans Du mardi au vendredi Ă 10h30, samedi et dimanche Ă 11h pendant les vacances de la Toussaint ROSE AU BOIS DORMANT La princesse Rose est victime dĂšs son baptĂȘme du mauvais sort de la fĂ©e NĂ©penthes. "A l'aube de ses 16 ans, elle se piquera le doigt Ă un fueseau et mourra". C'est sans compter sur l'aide de la fĂ©e Mimosa, marraine extravagante de Rose, et du prince Christian, froussard au grand coeur. A partir de 4 ans. Du mardi au vendredi Ă 15h15, le samedi Ă 16h, le dimanche Ă 14h pendant les vacances scolaires. Manufacture des Abbesses â 7 rue VĂ©ron RAIPONCE Raiponce câest le nom dâune fleur⊠Câest aussi le nom dâune jolie jeune fille qui sâennuie bien fort, parce quâune mĂ©chante sorciĂšre lâa enfermĂ©e dans une haute tour sans fenĂȘtre ni escalier. Raiponce a de trĂšs, trĂšs, trĂšs longs cheveux couleur dâor et chaque jour la sorciĂšre sâen sert pour grimper Ă la tour et lui rendre visite. Mais par un beau matin, câest un prince qui attrape la tresse de la jeune fille et monte jusquâĂ la petite fenĂȘtre⊠Lâaventure de Raiponce peut commencer. A partir de 4 ans. Les mercredis Ă 15h30, jeudis et vendredis et dimanches Ă 15h pendant les vacances de la Toussaint. LA REINE DES BISOUS Une petite princesse, dont la maman reine est trĂšs occupĂ©e, parcourt tous les royaumes au volant de son avion rouge, pour trouver la reine des bisous. Elle fait alors la rencontre de la reine des gĂąteaux, la reine des fleurs et d'autres encore, mais toujours pas de reine des bisous⊠Et c'est bien normal car on cherche parfois bien loin ce qu'on a prĂšs de soi. Une histoire rigolote, pour les tous petits, qui rappelle qu'il est important de prendre le temps de se dire qu'on s'aime et de se le montrer, tout simplement. A partir de 2 ans. Les mercredis Ă 14h, jeudis et vendredis Ă 10h, dimanches Ă 11h pendant les vacances de la Toussaint. Les Trois Baudets â 64 bd de Clichy M LE MECHANT Dans la ville de CamĂ©lia, un mystĂ©rieux mĂ©chant sĂšme la tristesse en arrachant toutes les fleurs. Le parc oĂč se retrouvent les enfants devient sa premiĂšre victime. Lorsque les gardiens du parc se mettent Ă soupçonner les enfants et Ă leur refuser lÊŒaccĂšs, ces dernier dĂ©cident alors de prendre les choses en main⊠» Spectacle musical Ă partir de 4 ans. Du 21 au 25 octobre Ă 11h et 15h LES LIVRES S'ANIMENT Quand les livres sÊŒouvrent, ils laissent sÊŒĂ©chapper une famille souris partie en pique-nique Ă la campagne, un garçonnet qui dessine sur les murs de sa chambre, deux petits bonshommes de bois qui dĂ©construisent objets et vĂ©hicules au grĂ© de leurs aventures et un hippopotame mĂ©lomane mais incompris. Une sĂ©lection de courts-mĂ©trages issus du cĂ©lĂšbre studio Weston Woods, spĂ©cialisĂ© dans lÊŒadaptation Ă lÊŒĂ©cran de grands classiques de la littĂ©rature jeunesse amĂ©ricaine. A partir de 2 ans. Du 28 octobre au 1er novembre Ă 11h et 15h. On va au musĂ©e⊠âEspace Dali â 11 rue Poulbot DALI FAIT LE MUR Une vingtaine d'artistes urbains ont relevĂ© le dĂ©fi. En dialogue avec les oeuvres exposĂ©es Ă l'Espace Dali, chacun d'eux a créé une oeuvre qui ose confronter l'univers surrĂ©aliste au vocabulaire de l'art urbain peinture, pochoir, dessin, lumiĂšre, son, installation. Ouvert tous les jours de 10h Ă 18h MusĂ©e de Montmartre â 12 rue Cortot Le MusĂ©e de Montmartre a fait peau neuve. On dĂ©couvre les nouveaux espaces d'exposition, l'atelier de Suzanne Valadon et le salon de thĂ©. Exposition en cours L'esprit de Montmartre et l'Art Moderne. A partir du 24 octobre, exposition des planches originales et croquis de "Poulbots", la nouvelle BD de Patrick Prugne. On pratique une activitĂ© manuelle⊠â⊠dans l'un des nombreux ateliers de la Butte On va au square pendant qu'il fait encore beau⊠Voir notre dossier spĂ©cial Squares et jardins pour enfants Ă Montmartreâ Bonnes vacances les poulbots ! Illustration couverture "Poulbots" de Patrick Prugne â Editions Margot â Tous droits rĂ©servĂ©s
Qui retrouvera le Prince Aubert ? Au fil du spectacle, les indices sont donnĂ©s, tantĂŽt aux enfants, tantĂŽt Ă la Princesse policiĂšre. Il ne reste quâĂ recoller les morceaux. Humour et suspense sont au rendez-vous de cette histoire interactive, palpitante pour les enfants et hilarante pour les grands. Le Prince Aubert a Ă©tĂ© fait prisonnier par Madame Moche. Celle-ci projette Ă prĂ©sent dâempoisonner le Roi. Tout le Royaume est en danger. Le temps est compté⊠La Princesse Pervenche, sorte de FantĂŽmette en herbe, va-t-elle deviner le complot qui se trame et dĂ©couvrir Ă temps le vrai visage de Madame Moche ? Vrai garçon manquĂ©, la Princesse dĂ©tective plaĂźt autant aux filles quâaux garçons. Les personnages de la mĂ©chante et du prince sont, eux, particuliĂšrement ridicules et comiques. Une vraie intrigue policiĂšre, pendant laquelle les enfants vont saisir les indices au fur et Ă mesure avec, en gĂ©nĂ©ral, une longueur dâavance sur la jeune hĂ©roĂŻne ! Cette comĂ©die qui en est Ă sa 6Ăšme annĂ©e de succĂšs, entraĂźne les enfants dans une aventure pleine de rires et de rebondissements. Câest aussi un petit bijou dâhumour pour les parents qui ne sâennuient jamais. Fous rires garantis ! Du mĂȘme auteur voir Ă©galement Ă Paris La Princesse au petit pois dans la tĂȘte », la Princesse Rose et le retour de lâOgre », Toutankhamon et le scarabĂ©e dâor », Pierre et la Princesse ensorcelĂ©e » ComĂ©die Ă 3 comĂ©diens pour toute la famille Ă partir de 4 ans.
Notre sĂ©lection -39% TFOU PARC EVRY - TFOU PARC EVRY, - PARIS dĂšs 10⏠-52% LE MAGICIEN DES COULEURS - COMEDIE OBERKAMPF, - PARIS dĂšs 20,50⏠-40% LE BOSSU DE NOTRE DAME THEATRE DE LA GAITE MONTPARNASSE - THĂĂTRE DE LA GAITE MONTPARNASSE, - PARIS dĂšs 27⏠-63% PIN PON ET LES PETITS MONSTRES - COMEDIE BASTILLE, - PARIS dĂšs 12,95⏠ONCLĂLĂPHANT - THĂĂTRE DE VERDURE - JARDIN SHAKESPEARE, - PARIS dĂšs 8,95⏠LES MYSTERIEUSES CITES D'OR - LE SPECTACLE - THĂĂTRE DES VARIETES, - PARIS dĂšs 16,50⏠-40% BLANCHE NEIGE ET LES 7 NAINS - THĂĂTRE DE LA GAITE MONTPARNASSE, - PARIS dĂšs 27⏠-44% MAX ET LE GRAND MAGICIEN - THĂĂTRE LA BOUSSOLE, - PARIS dĂšs 17,50⏠MIRACULOUS LADYBUG - DĂME DE PARIS - PALAIS DES SPORTS, - PARIS dĂšs 26,50⏠BLITZ SOCIETY - COURS D'ĂCHECS - BLITZ SOCIETY, - PARIS dĂšs 15⏠DĂ©couvrez les bons plans pour toute la famille et les spectacles pour enfants au meilleur prix. Au programme dans les salles de la magie, des rires, de la musique et de belles histoires. Ămerveiller les petits et conquĂ©rir les grands... telle est la devise des spectacles pour enfants ! Ne manquez pas la programmation de salles incontournables du divertissement au Théùtre des VariĂ©tĂ©s, de la magie au Théùtre de la Boussole, de la musique et des spectacles au Théùtre de la GaĂźtĂ© Montparnasse ou encore des classiques revisitĂ©s au Théùtre Michel. Bon spectacle en famille ! ASSURANCE REMBOURSEMENT PLACES SUR PLAN SERVICE CLIENT PAIEMENT SĂCURISĂ Newsletter Ne manquez aucun bon plan ! Avec notre newsletter hebdomadaire Les informations recueillies ci-dessus sont destinĂ©es Ă Ticketac afin de vous adresser notre newsletter. Vous pouvez Ă tout moment modifier vos prĂ©fĂ©rences et vous opposer Ă recevoir des offres par courrier Ă©lectronique en utilisant le lien de dĂ©sabonnement figurant dans chaque message provenant de notre sociĂ©tĂ©, demander Ă accĂ©der, Ă faire rectifier ou Ă faire supprimer, les informations vous concernant traitĂ©es par notre sociĂ©tĂ©. Pour exercer vos droits auprĂšs de notre sociĂ©tĂ©, Ă©crivez Ă dpo Pour en savoir plus sur vos droits, consultez notre Politique de ConfidentialitĂ©.
Les historiens â anciens et modernes â qui ont Ă©tudiĂ© le cri ont distinguĂ© Le cri de combat, sans signification prĂ©cise, qui est une manifestation instinctive, a pour but et pour effet dâeffrayer lâadversaire, de sâanimer au combat, de se doper » en quelque sorte, de se rendre en mĂȘme temps moins sensible Ă la fatigue et Ă la douleur. Le cri de combat sâexprime par la clameur, la huĂ©e, les vocifĂ©rations. Le cri de guerre, qui a un sens prĂ©cis, exprime une idĂ©e, une invocation, une priĂšre, un mot dâordre, un nom⊠Le cri dâarmes, en usage au temps de la fĂ©odalitĂ© du Xe au XVe siĂšcle, qui est trĂšs caractĂ©ristique des usages de cette Ă©poque. Toute classification trop systĂ©matique a ses dĂ©fauts, mais en matiĂšre historique, a pour principal mĂ©rite de servir, dâĂ©chafaudage aux thĂ©oriciens et dâaider Ă clarifier les idĂ©es. Certains cris pourraient ĂȘtre de lâune ou de lâautre classe ; aussi nous efforcerons nous de suivre avant tout lâĂ©volution de cette institution coutumiĂšre. 1 LE CRI DE COMBAT OU CRI PRIMITIF Le cri de combat, ou cri primitif, est destinĂ© Ă jeter lâĂ©pouvante dans le cĆur de lâennemi. Il est employĂ© depuis les temps les plus reculĂ©s il lâest encore dâailleurs dans la lutte du judoka et karatĂ©. Lâanimal lui-mĂȘme â comme le taureau ou lâĂ©lĂ©phant â chauffe » pour ainsi dire sa fureur par des ronflements, des beuglements, des barrissements avant de charger. De tout temps les nations ont eu pour usage de jeter de grands cris avant le combat pour sâencourager, â se gonfler » â effrayer lâadversaire. Le cri Ă©tait en usage chez les HĂ©breux les murailles de JĂ©richo tombĂšrent aux cris du peuple, et non seulement des trompettes omni populo voce fuante. Chaque peuple avait une façon particuliĂšre de crier. Il sâagissait, si nous en croyons lâIlliade et LâOdyssĂ©e, de hurlements effroyables. Les Romains des anciens temps, avaient leur cri quâils jetaient au contact de lâennemi. Ils le considĂ©raient comme une arme efficace. Les lĂ©gionnaires marchaient en silence et en ordre, mais quand ils arrivaient sur lâadversaire, au signal qui leur Ă©tait donnĂ©, ils criaient dâune voix perçante. La vigueur avec laquelle ils se faisaient entendre augmentait leur valeur, et leur donnait la certitude de la victoire. DâaprĂšs lâhistorien JosĂšphe, dans la Guerre de Palestine, PompĂ©e fit mettre Ă ses soldats le doigt dans les oreilles afin quâils ne soient pas effrayĂ©s. Tite Live assure quâaux cris des soldats de Scipion les oiseaux tombaient morts du ciel. Le cri Ă©tait, on le voit, considĂ©rĂ© comme un moyen de combat efficace parfois, si nous en croyons CĂ©sar, une affaire Ă©tait dĂ©cidĂ©e au premier choc et dĂšs le cri de combat. Il y avait dâailleurs, au nombre des stratagĂšmes, une ruse de guerre qui consistait Ă choisir le champ de bataille de telle sorte que les Ă©chos en multiplient les effets, et sĂšment une terreur panique » telle que lâennemi fuie sans combattre, se croyant accablĂ© par le nombre. VĂ©gĂšce nous rapporte que les Germains poussaient des cris qui parfois les effrayaient eux-mĂȘmes le baritus. Ils sâaccompagneront aussi, plus tard, de chants barbares trĂšs durs pour entraĂźner la troupe â le barditus, dâoĂč le nom de barde â chants hurlĂ©s en cadence avec le bouclier devant la bouche pour que la rĂ©flexion des sons en soit amplifiĂ©e peut-ĂȘtre y trouvons-nous lâorigine de certaine musique instinctive contemporaine ⊠Nous trouvons un Ă©cho des diffĂ©rents cris dans la Chanson de Roland si chĂšre Ă nos amis laonnois. AprĂšs le dĂ©sastre de Roncevaux, Charlemagne conduit les Français au combat pour venger la mort de Roland. Les deux troupes â françaises et sarrazines â se rencontrent aux cris de Montjoie dun cĂŽtĂ© du nom de Joyeuse, lâĂ©pĂ©e de Charlemagne de PrĂ©cieuse de lâautre du nom de lâĂ©pĂ©e du roi paĂŻen Ce sont des cris de combat fĂ©odaux et nationaux. Nous en parlerons plus loin. Mais aprĂšs que Naimes eĂ»t tuĂ© Malprime, son adversaire, la bataille devient terrible. LâĂ©mir fait donner toutes ses rĂ©serves, ses troupes accourent de toute part les unes braient et hennissent, les autres aboient comme des chiens les cris primitifs accompagnent lâattaque des troupes barbares devant laquelle plie lâarmĂ©e des chevaliers français ⊠â Ogier le Danois et les autres preux font des prodiges de vaillance pour reprendre lâavantage. Charlemagne livre un combat singulier Ă Baliguant ; fort malmenĂ© un instant, il parvient Ă tuer son adversaire. Alors il crie Montjoie » pour quâon se rallie Ă lui. La Chanson de Roland est un tĂ©moignage trĂšs caractĂ©ristique des coutumes des temps anciens, et de la chevalerie. Nous y retrouvons les exemples du cri de combat, du cri de guerre, du cri fĂ©odal et dĂ©jĂ du cri royal ou cri national utilisĂ© comme cri Ă la rescousse » et cri de ralliement » â autre classification des historiens ⊠2 LE CRI DE GUERRE Le cri de combat devient cri de guerre lorsque la forme en est fixĂ©e dâavance. Câest le signe que la bataille sâordonne, le cri a un sens prĂ©cis, exprime une idĂ©e, rĂ©pĂ©tĂ© avec force il sâapparente avec ce que nous appelons slogan. Le cri de guerre des Romains est feri ! frappe !. Ils frappaient en effet de leur Ă©pĂ©e sur leur bouclier. Les Grecs criaient allala » ou allali » dâoĂč le terme de chasse hallali. Le vieux cri de guerre celtique Torr he brenn » casse la tĂȘte remonte trĂšs loin, peut-ĂȘtre Ă lâĂąge des cavernes ! Aussi anciens sont les cris de guerre des Irlandais A boo » Ă la victoire qui figurent au cimier des armoiries des Desmond et Mac Carthy. Le cri de guerre antique de lâEcosse le slughan » ou slogan se retrouve dans le cri de clan des Mac Donnel, Mac Alpine, Mac Gregor, et dâautres encore. Le cri de guerre des Cosaques Huraj ! » au paradis dont est issu le hurrah ! » remonte aussi fort loin. Le cri de guerre, on le voit nâest plus le hurlement sauvage, mais est devenu un mot, une phrase, une formule. Souvent il invoque les secours du ciel, le nom dâun chef, celui dune ville, le souvenir dâune victoire. Les HĂ©breux crient le glaive du seigneur ! » ou le glaive de GĂ©dĂ©on ! ». Depuis Constantin, les chrĂ©tiens invoquent Dieu, la Vierge, les Saints ce sont des cris dinvocation ». Ferdinand Lot a Ă©tudiĂ© la langue du commandement de IâarmĂ©e romaine et le cri de guerre française au Moyen Age ⊠Il a retrouvĂ© dans les manuels militaires byzantins â notamment dans le Strategicon de lâEmpereur Maurice, les commandements latins du VIe siĂšcle. Le cri de guerre impĂ©rial, de lâEmpire chrĂ©tien Ă©tait une invocation â Adiuta ! criait un officier. â Deus ! rĂ©pondait toute la troupe. Ce fut, suppose-t-il, lâinvocation personnelle de Clovis Ă Tolbiac ⊠Ce cri, si lâon en croit Orderic Vital, avait Ă©tĂ© conservĂ©, on ne sait comment, par les Normands. LâabbĂ© Merlette, pense que ce fut le cri de guerre royal puis impĂ©rial quâavaient gardĂ© les mĂ©rovingiens et les carolingiens. Selon lui Diex aĂŻe » serait le cri authentique de Roland et de Charlemagne. Au XIe siĂšcle le cri des Anglais est Croix de Dieu ! », celui des Normands Dieu nous garde ! ». Au XIIIe siĂšcle les troupes de don Pedro dâAragon contre les Mores dâEspagne, avant le combat sâagenouillent. AprĂšs une brĂšve priĂšre ils frappent le sol de leur lance en criant Desperta ferro ! » fer rĂ©veille-toi ! et se prĂ©cipitent sur lâennemi en criant A Gur ! » A Dieu !. Au XIVe siĂšcle les hordes de Tamerlan crient Tchalpiguan ! » chargeons ! sabrons !. Au XVIe siĂšcle les Moscovites crient Dieu et le Grand Prince ! » formule encore fĂ©odale. En France, le cri dembuscade est Tue ! tue ! », celui des Espagnols est A mat ! »⊠Le cri primitif naturel comme le ahan ! du bĂ»cheron, le cri de guerre sont employĂ©s simultanĂ©ment au cours des combats. DonnĂ© au contact de lâadversaire, le cri peut donner lieu de mĂ©prise Froissart rapporte que le roi Philippe de Valois et le roi Edouard III dâAngleterre se trouvaient lâun Buironfosse, lâautre Ă la Flamengrie prĂšs de Vervins en ThiĂ©rache. Leurs armĂ©es Ă©taient prĂȘtes Ă en venir aux mains. Un liĂšvre se leva aux premiers rangs de lâarmĂ©e française et les soldats firent de grandes huĂ©es aprĂšs le liĂšvre ». Or il Ă©tait coutume de faire des chevaliers » quand se dĂ©clenchait la bataille sans observer le cĂ©rĂ©monial traditionnel qui demandait en particulier la veillĂ©e dâarmes. Le prince ou le chef de guerre donnait simplement au chevalier lâaccolade avec son Ă©pĂ©e, et le parrain lui mettait les Ă©perons dorĂ©s. Ce jour-lĂ donc, entendant les clameurs qui sâĂ©levaient en avant des troupes, on crut Ă lâarriĂšre quâon commençait Ă se battre. AussitĂŽt chacun prit ses armes, et on fit sur le champ plusieurs chevaliers. Le comte de Haynaut pour sa part en fit quatorze. Mais, ajoute notre chroniqueur, la bataille ne se donna pas ⊠et les chevaliers créés Ă cette occasion furent toujours appelĂ©s depuis les chevaliers du liĂšvre ». 3 LE CRI DâARMES. CRI FEODAL OU CRI DU CHEVALIER Alors que le cri de guerre a pour objet surtout dâexciter le combattant contre lâadversaire. Le cri dâarmes est une expression fĂ©odale. Câest, du Xe au XVe siĂšcle, le cri personnel du chef militaire quâest le chevalier banneret. Le cri dâarmes, en forme de devise est reproduit par acclamation en chĆur ; câest un cri de subordination rĂ©pĂ©tĂ© quand le chef lui-mĂȘme, son porte-enseigne ou son hĂ©raut dâarmes en donne le signal ou le ton ». Telle est la dĂ©finition quâen donne le gĂ©nĂ©ral Bardin dans son dictionnaire militaire. Dans lâhistoire des institutions fĂ©odales le cri darmes est un Ă©lĂ©ment trĂšs caractĂ©ristique de lâorganisation sociale de lâĂ©poque. Il est rĂ©servĂ© en effet aux seuls chevaliers bannerets, câest-Ă -dire aux seuls seigneurs ayant droit de porter banniĂšre. Chacun deux avait son cri particulier. Il y avait donc, dans la vieille milice française, autant de cris darmes que de banniĂšres. Le roi de France â le premier des seigneurs â avait son cri Montjoie qui deviendra Montjoie Saint-Denis, et prendra le caractĂšre de cri national unique. DâoĂč les expressions françaises du vieux langage lever le cri » pour exprimer lâappel du chef de guerre, aller au cri » pour exprimer le rassemblement des vassaux sous ses ordres pour aller Ă la guerre. Notons que tous les gentilshommes nâavaient pas le droit de cri. LâaĂźnĂ© dâune famille â lorsquâil Ă©tait banneret â avait seul le nom, le cri et les pleines armes. Seul il avait le droit de faire profĂ©rer aux siens un cri particulier et de lâinscrire sur sa banniĂšre. De lĂ aussi lâexpression banniĂšres de chevalier portant un cri ». Les cadets ne pouvaient lancer le cri de leur famille quâen y ajoutant celui de leur branche. De mĂȘme, ils ne pouvaient en porter le blason quâavec brisure. Il convient de rappeler ici ce quâĂ©tait le chevalier banneret, en esquissant les Ă©tapes habituelles de sa carriĂšre. JusquâĂ lâĂąge de 7 ans, le futur chevalier Ă©tait laissĂ© aux soins des femmes. Il Ă©tait ensuite PAGE jusquâĂ 14 ans, câest-Ă -dire attachĂ© Ă un chĂątelain, Chevalier quâil avait fonction de servir. Sorti hors de page » vers 14 ans, il Ă©tait ĂCUYER, câest-Ă -dire attachĂ© Ă un chevalier quâil secondait en paix comme en guerre soignant ses armes, ses chevaux, lâaidant Ă revĂȘtir sa cuirasse, le secourant dans la bataille, le remontant avec lâun de ses grands chevaux sâil en Ă©tait besoin, Ie soignant, gardant ses prisonniers, etc. Il avait dĂ©jĂ de ce fait un entraĂźnement poussĂ© Ă lâemploi des armes. Lorsquâil avait pu faire preuve de sa valeur soit Ă la guerre, soit en tournoi, il pouvait ĂȘtre armĂ© chevalier vers 21 ans. Il Ă©tait alors chevalier bachelier et avait droit de porter pennon le pennon Ă©tait un enseigne, sorte de fanion, qui se terminait en pointe. Il avait aussi dâailleurs droit de girouette, et sur sa gentilhommiĂšre, ou chĂąteau, en forme de pennon Ă pointe, tournait le floquet ou pennoncel. Le plus souvent le chevalier bachelier nâĂ©tait pas assez riche pour porter banniĂšre et prenait parti sous un banneret auquel il amenait son pennon ⊠Mais quand il parvenait Ă rĂ©unir un domaine dau moins quatre bacelles et avait un certain nombre de vassaux, il pouvait demander Ă porter banniĂšre. La bacelle Ă©quivalait Ă 10 mas ou meix â mesure agraire correspondant aux labours dune charrue Ă deux bĆufs. Pour avoir la prĂ©rogative de porter banniĂšre â qui Ă©tait une marque de grande noblesse â le chevalier bachelier devait avoir servi et suivi Ă la guerre, avoir aussi assez de terres pour que des gentilshommes accompagnent sa banniĂšre. II lui fallait avoir au moins 50 hommes dâarmes 25 pour combattre et 25 pour lui et la banniĂšre garder » ce qui reprĂ©sentait environ 150 cavaliers Ă cheval, sans compter les gens de pied, archers, arbalĂ©triers ou piquenaires. Lorsquâil rĂ©unissait les conditions voulues, le chevalier bachelier devait apporter Ă la premiĂšre bataille oĂč il se trouvait son pennon et prĂ©senter sa compagnie » au connĂ©table ou aux marĂ©chaux qui intervenaient auprĂšs du prince, pour que lui soit accordĂ© le droit de porter banniĂšre ». Alors, on coupait lâextrĂ©mitĂ© pointue du pennon qui prenait un forme carrĂ©e ou rectangulaire et devenait banniĂšre, dâoĂč lâexpression ancienne faire de pennon banniĂšre » pour marquer le passage dâune dignitĂ© Ă une autre dignitĂ© plus Ă©levĂ©e. De mĂȘme la girouette du banneret prenait la forme rectangulaire ou carrĂ©e. En principe Ă lâoccasion dâune premiĂšre bataille le chevalier bachelier pouvait demander Ă porter banniĂšre, Ă la deuxiĂšme Ă devenir banneret, Ă la troisiĂšme il pouvait aspirer Ă devenir baron qui Ă©tait le plus haut degrĂ© de la noblesse seigneuriale. Les seigneurs français portant banniĂšre avaient leur cri, qui Ă©tait inscrit sur leur banniĂšre. Le cri fĂ©odal Ă©tait un moyen de commandement il servait Ă donner le signal du combat, Ă rallier les hommes dâarmes dans la mĂ©lĂ©e confuse du champ de bataille Ă cette Ă©poque de combat individuel. Quelle Ă©tait la forme du cri dâarmes ? Souvent les familles criaient simplement leurs noms dans la science hĂ©raldique nous trouverons souvent aprĂšs la description des armes et supports de blason dâun seigneur lâexpression crie son nom ». Câest le cas dâAcigny, dâAspremont, de Beauffremont. Ces derniers adoptĂšrent un jour pour cri Dieu aide au premier chrĂ©tien » ce qui poussa les Montmorency qui avaient dĂ©jĂ cette formule de cri Ă le transformer en Dieu aide au premier baron chrĂ©tien ! » Les Duras, les Joinville, les Gamache, les Kergorlan, les RubemprĂ© et bien dâautres crient leurs noms. Souvent y est jointe une invocation â Ă Dieu â les la Palu crient Eh ! Dieu ! Aidez-moi ! » â les Potier crient Par Dieu » â les Barville crient Dieu Ă nous ». Les invocations Ă Notre-Dame sont nombreuses Bourbon Notre Dame ! » est le cri de Navarre, Notre Dame au Seigneur de Coucy ! » est celui bien connu des Sires de Coucy. De mĂȘme on crie Vergy Notre Dame », N. D. Sancerre ! », N. D. Guesclin ! » câest le cri du connĂ©table Bertrand de Guesclin, Bourbon Notre Dame ! », N. D. Belle Val ! », Notre Dame Ribemont » crie le seigneur de Bousiers ⊠Les invocations aux saints sont innombrables en France et ailleurs Montigny Saint Christophe ! » câest le cri des Heuchins dâostrevant. Saint Aubert ! câest le cri des Graincourt en Artois. Saint Pol ! celui des dâHautecloque les Pindray crient Meltes Saint AndrĂ© ! ; les Saint Yrieix Saint Yrieix Ă moi ! » ; les Vienne en Bourgogne Saint Georges au puissant Duc ! ». Parfois est Ă©voquĂ© le souvenir des croisades les Blondel, les Crouy, les Chanel crient JĂ©rusalem ! » â les Chauvigny crient Chevaliers pleuvent JĂ©rusalem ! ». Nous trouvons aussi des cris de fidĂ©litĂ© au roi pro rege ! pro rege !. Souvent sont créées des noms de villes ou de forteresse En Picardie, et en Artois les Amerwal, les Ollehain, le Vidame de Picquigny, les Ranchicourt crient Boulogne » ; il est vrai quâils en portent les armes. Les VendĂŽme crient Chartres ! ». Il sâagit de ville conquise, lorsque le comte de Louvain abandonne le cri ancestral Louvain au riche duc ! » pour Limbourg Ă celui qui lâa conquise ». Les comtes de Kimberley, en Grande-Bretagne ont conservĂ© jusquâĂ nos jours pour cri dâarmes Azincourt » en souvenir dâune victoire qui nous a Ă©tĂ© cruelle mais grĂące Ă Dieu, leur cri de nos jours est figĂ© en expression hĂ©raldique. De mĂȘme les Dauphins Ă Auvergne faisaient crier Clermont au Dauphin dâAuvergne ! ». Le cri dâarmes Ă©tait parfois le reflet des meubles dâun blason, ce qui explique le cri des comtes de Flandres Flandres au Lyon ! » des Flavines en CambrĂ©sis le leu Bantoux ! ». â Les Waudripont portent deux lions adossĂ©s dos Ă dos ; leur cri est Cul Ă cul Waudripont ! » Les Wandelancourt crient Mon aigle »⊠Un Ă©pisode peut ĂȘtre lâorigine de la formule dâun cri en 1495, Ă la bataille de Formone, Charles VIII appelle Ă son secours un seigneur de la maison de Montoison dont le cri et la devise deviendront Ă la rescousse Montoison ! » ; le cri des Morialine Ă la rescousse Morialine » a une origine semblable. Enfin, nous retrouvons les cris primitifs et cris de combat sans doute les plus anciens dans les cris dâarmes. â des Chasteler Pring ! Pring ! tue ! tue ! â des comtes de Bar Au feu ! Au feu ! â des Altvillars Halaac ! halaac ! Ă la bache ! â des Carbonnel dâHierville Huc ! huc ! Carbonnel ! â des Coligny Haut la lance Pillot ! â des Contamine A moi ! â des Coucy N. D. au Seigneur de Coucy !, Coucy Ă la Merveille !, Place Ă la banniĂšre ! â des dâEternac main droite ! â des Freminville En avant ! â des Grant de Vaux Tenons ferme ! â des Keranguat DĂ©fends toi ! â des Tournon Au plus dur ! â des Vaudenay Au bruit ! â etc. Emploi du cri dâarmes Le cri dâarmes dâun banneret Ă©tait le cri du corps quâil commandait, et de toutes les banniĂšres quâil pouvait avoir sous ses ordres. Les bannerets choisissaient gĂ©nĂ©ralement lâun dâentre eux, celui qui leur semblait le plus qualifiĂ© pour une bataille. Le cri de guerre Ă©tait alors celui du commandant en chef choisi. Froissart rapporte quâen 1364, avant la bataille de Cocherel entre Navarrois et Anglais, les chefs français ayant pris leurs dispositions pour le combat, parlĂšrent longtemps entre eux quel cri pour la journĂ©e ils crieraient » et Ă quelle banniĂšre ou pennon ils se rallieraient. Longtemps ils voulurent du cri N. D. Auxerre » du comte dâAuxerre dont ils voulaient faire leur souverain en ce jour Ă cause de sa naissance et de lâimportance de ses terres. Mais, ajoutet-il, celui-ci sâexcusa fort gracieusement » Ă cause de sa jeunesse et de son inexpĂ©rience. Câest sur Bertrand du Guesclin quâils finirent par sâaccorder ; on crierait N. D. Guesclin ! » car câest Ă lui que fut confiĂ© le commandement en cette journĂ©e. Lorsque les banniĂšres Ă©taient rassemblĂ©es en corps de bataille, les bannerets Ă©taient en effet placĂ©s sous les ordres dâun chef marĂ©chal de France, ou lieutenant GĂ©nĂ©ral, dont on prenait le cri. La banniĂšre rĂ©glait le mouvement des troupes pendant le combat. En cas de dĂ©route le ralliement se faisait autour de cette banniĂšre. Dans certains cas le cri dâarmes Ă©tait utilisĂ© par ruse. En 1382, au pont de Commines, le marĂ©chal de Sancerre ordonna que chacun fit le cri de sa banniĂšre » bien que les bannerets nây fussent pas tous, pour faire croire aux Flamands que les troupes françaises Ă©taient plus nombreuses quâelles nâĂ©taient en rĂ©alitĂ©. Plus tard, quand les musiques militaires auront remplacĂ© le cri, la mĂȘme ruse consistera Ă faire sonner la marche des Suisses, celle des Dragons, Ă faire jouer la marche française des Gardes, Ă faire sonner quantitĂ© de trompettes, battre tambours, et timbales, pour faire croire aux ennemis quâil y a plus de troupes quâils ne pensaient. Le cri dâarmes Ă©tait poussĂ© au manient de donner lâassaut, ou pour rallier la troupe ; il lâĂ©tait aussi pour soutenir le banneret en danger, ou pour le dĂ©livrer sâil Ă©tait pris câĂ©tait le cri Ă la rescousse ». Nous en trouvons un exemple dans le beau livre de Mm Martinet Montloon. Au cours de la premiĂšre croisade Thomas de Marle prĂšs du pont de fer, est au premier rang au siĂšge de JĂ©rusalem. Thomas voit que les Turcs ne pourront rĂ©sister Il sortit du fossĂ© la tĂȘte ensanglantĂ©e Vint Ă la grand porte aux assises bien fermes Une brĂȘche Ă©tant faite Ă cĂŽtĂ© dans la pierre le Seigneur cria Marle » Ă tous ses chevaliers. Trente de sa contrĂ©e alors sont arrivĂ©s ⊠et au bout de leur lance aussitĂŽt lâon hissĂ© par la brĂšche du mur il se fit balancer ⊠» Le cri dâarmes fut utilisĂ© parfois de maniĂšre dĂ©loyale. Etant en pĂ©ril, les vaincus ont utilisĂ© le cri de leurs vainqueurs ainsi le rapporte la chronique des Albigeois, les ennemis fuyaient par crainte de la mort et criaient Ă haute voix Montfort ! Montfort ! » feignant dâĂȘtre ainsi des nĂŽtres, et Ă©chappĂšrent par cette ruse aux mains de ceux qui les poursuivaient ! » Une anecdote mĂ©rite dâĂȘtre citĂ©e parce que trĂšs caractĂ©ristique de lâesprit de la chevalerie fidĂšle Ă sa lĂ©gende le Duc de Bourbon assiĂ©geait Verteuil que dĂ©fendait Renaud de Montferrand. Tous deux se trouvaient face Ă face et sâescrimaient lâun contre lâautre dans lâobscuritĂ© dâune galerie sans sâĂȘtre reconnus. DerriĂšre le Duc, les hommes dâarmes ayant criĂ© Bourbon ! Bourbon ! » lâĂ©cuyer Renaud de Montferrand Ă©bahi se recula et dit Comment ! Messeigneurs, câest le duc de Bourbon ? â Oui certes ! rĂ©pondit le Borgne de Veaulse, câest le Duc en personne. â Alors ! dit Renaud de Montferrant, je dois bien louer Dieu de mâavoir fait la grĂące et lâhonneur dâavoir fait armes avec un si vaillant Prince â et vous, Borgne de Veaulse, dites-lui que je lui requiers quâil lui plaise en cette honorable place oĂč il est il me fasse chevalier de sa main, car je ne le puis jamais ĂȘtre plus honorablement. » Le combat fut interrompu, le Duc arma chevalier son adversaire, qui devint son alliĂ©. Lâusage du cri dâarmes, cri fĂ©odal, fut aboli lorsque le combat collectif, combat de masse, remplaça le combat individuel, et lâ ordre mince » remplaça la mĂȘlĂ©e â surtout avec la crĂ©ation par Charles VII des compagnies dâordonnances, base de lâarmĂ©e royale. .. Alors on nâobserve jamais au plus grand silence que dans les armĂ©es lorsquâon est sur le point dâen venir aux mains, car on est attentif aux ordres des officiers, on entend le bruit des tambours, des trompettes, des timbales, mĂȘlĂ© Ă celui des armes Ă feu quand le combat commence. Les ordonnances de 1534 et de 1557 ont mĂȘme imposĂ© le silence de la façon la plus sĂ©vĂšre quiconque en ordre de bataille devant lâennemi parlera ou criera aura la langue percĂ©e ⊠Les cris dâarmes particuliers ont aussi Ă©tĂ© abolis Ă la crĂ©ation des compagnies dâordonnance. Cela a dispensĂ© les bannerets dâamener leurs vassaux au service ordinaire, les banniĂšres et la qualitĂ© de banneret mĂȘme disparaissent de nos institutions. LâarmĂ©e royale est créée, lâĂ©poque fĂ©odale est close, la Monarchie va centraliser tous les pouvoirs, et les derniers grands fĂ©odaux disparaĂźtront un jour sous le couperet de Richelieu. Le duc dâEpernon mourra en 1661 alors commencera vraiment le rĂšgne du Grand Roi. Mais si la fĂ©odalitĂ© sâĂ©teint, du moins grĂące Ă lâart hĂ©raldique les cris dâarmes se retrouvent souvent avec des devises dont elles diffĂšrent Ă lâorigine dans les blasons de quelques anciennes familles, inscrits au cimier de leurs armes dans la forme oĂč ils Ă©taient jadis Ă©crits sur les banniĂšres et oĂč les lançaient les hĂ©rauts dâarmes Ă lâoccasion des tournois pour annoncer les chevaliers qui entraient en lice. Et nous en retrouvons de nos jours une trace dans lâex-libris du lieutenant de vaisseau Robert de Roucy des fusiliers marins, mort en 1919 des blessures quâil avait reçues dans les combats hĂ©roĂŻques de Dixmude en 1915. Il avait adoptĂ©, en effet, pour cri de guerre en souvenir de ses ancĂȘtres sans souci, sans merci, Roucy ! » â alors que sa devise plus authentique peut ĂȘtre, portait virtute virescit ! ». LE CRl ROYAL Montjoie Saint-Denis ! Nous ne pouvons manquer dâesquisser ici lâhistoire du cri royal qui Ă©tait Ă lâorigine un cri seigneurial â celui du premier des seigneurs â avant de devenir cri unique, cri national. Le cri royal Montjoie Saint Denis » a fait lâobjet de bien des Ă©tudes â mais son origine nâest pas connue avec exactitude. Orderic Vital dit quâen 1119 les Français ayant entendu le cri dâarmes des Anglais qui venaient Ă eux criĂšrent Mont-Joye qui est le cri darmes de notre nation â sed ingressi, tersa vice clamarerunt ». Le mĂȘme cri se retrouve Ă Antioche en 1191. AprĂšs la Chronique de Flandres, en 1214, Ă la bataille de Bouvines, Philippe Auguste ayant eu son cheval tuĂ© sous lui, cria Montjoie » Ă haute voix et fut aussitĂŽt remontĂ© sur un autre destrier. Lâorigine de Montjoie » a fait lâobjet de nombreuses recherches, depuis des siĂšcles et dâhypothĂšses passionnĂ©es. On a prĂ©tendu quâil remontait Ă Clovis â lâĂ©tymologie mĂȘme est incertaine ; on ne peut retenir lâexplication quâen donne lAuteur de la Chanson de Roland⊠le meum gaudium » a fait couler beaucoup dâencre. Dans le vocabulaire mĂ©diĂ©val le montjoie est un mont, ou un tas de pierres Ă©levĂ© Ă dessein, peut-ĂȘtre simplement le tertre sur lequel le prince est placĂ© pour suivre la bataille, et plante sa banniĂšre. Il faut remarquer que lâinvocation Ă Saint Denis a Ă©tĂ© ajoutĂ©e au cri darmes du roi Ă partir de lâĂ©poque oĂč loriflamme a Ă©tĂ© IevĂ©e. Lâoriflamme Ă©tait la banniĂšre militaire de lâabbaye de Saint Denis. Ce monastĂšre Ă©tait en droit dâarmer ses vassaux pour dĂ©fendre ses terres. Mais, comme lâabbĂ© ne pouvait prendre la tĂȘte de ses troupes pour les conduire au combat, il confiait son Ă©tendard et le commandement de celles-ci au comte de Vexin qui Ă©tait le protecteur de son Ă©glise. Le roi Louis VI, IâEveillĂ©, plus connu sous le nom de Louis le Gros, ayant acquis le comtĂ© de Vexin, tira le premier lâoriflamme de lâautel de Saint-Denis et la fit porter dans ses armĂ©es pendant la guerre contre lâAngleterre en 1124, alors quaĂ la suite des revers quâavait dĂ©jĂ subis la chevalerie française, la situation paraissait dĂ©sespĂ©rĂ©e. DâaprĂšs la Chanson de Roland la banniĂšre de Charlemagne Ă©tait un Ă©tendard rouge semĂ© de croix et de roses dâor. Il existe en effet une parentĂ© possible entre lĂ©tendard de Charlemagne et celui de Saint Denis. Raoul de Presles dit avoir vu sur lâautel de Saint-Denis deux banniĂšres rouges dont lâune Ă©tait appelĂ©e la banniĂšre de Charlemagne »⊠Ce nâest pas une preuve certes car on attribuait facilement Ă Charlemagne tout ce qui Ă©tait beau et ancien ⊠Cela pourtant nâaurait rien dâĂ©tonnant Charlemagne devait ĂȘtre fort attachĂ© Ă Saint Denis, oĂč en 754 avec son frĂšre Carloman, Ă IâĂąge de 12 ans, il avait reçu lâonction de Saint-Boniface au sacre du roi PĂ©pin son pĂšre. Mais la description de la banniĂšre a variĂ© ⊠la plus vraisemblable indique quâelle Ă©tait de soie rouge couleur de feu semĂ©e de flammes dor. Nous savons par expĂ©rience que la soie est matiĂšre pĂ©rissable. Il est bien peu probable quâelle ait pu ĂȘtre conservĂ©e aussi longtemps. Quoi quâil en soit au XIIe siĂšcle elle aurait eu 5 pointes et on peut y retrouver une origine orientale â 3 seulement au XIVe siĂšcle, 2 au XVe et XVIe siĂšcle ⊠Ce qui est certain, câest quâarborĂ©e pour la premiĂšre fois en 1124 par Louis le Gros, elle le fut pour la derniĂšre fois en 1465 par Louis XI qui, allant contre les Bourguignons, se dispensa alors des cĂ©rĂ©monies traditionnelles tenues soit pour lever cette banniĂšre soit pour la remettre Ă lâissue dâune guerre. Nous savons quâen 1249, au siĂšge de Damiette, câest le cri de Montjoie Saint Denis qui retentit quand, Ă la suite de Saint-Louis, les chevaliers chrĂ©tiens sortent des vaisseaux pour se jeter dans un combat trĂšs dur contre les InfidĂšles. Le Monjoie-Saint-Denis sera encore criĂ© Ă maintes reprises Ă Furnes en 1292, Ă Azincourt en 1415, au siĂšge de Montargis en 1426 â Ă Pontoise avec Charles VII en 1441 ⊠mais les historiens et chroniqueurs ne le mentionnent plus depuis ⊠et on ignore ce quâelle est devenue. Celui qui portait lâoriflamme avait le titre de porte oriflamme ». CâĂ©tait la plus haute dignitĂ© de lâArmĂ©e, et une charge prĂ©fĂ©rĂ©e Ă toute autre. Arnoul dâAndrelieu, en 1368, sous le rĂšgne de Charles V, donna sa dĂ©mission de marĂ©chal de France pour ĂȘtre honorĂ© de la dignitĂ© de porte oriflamme. Contrairement Ă ce que lâon pourrait croire, le cri dâarmes Montjoie Saint Denis » nâĂ©tait pas attachĂ© au porte oriflamme, mais au roi dâarmes. Le roi dâarmes Ă©tait alors un personnage de la maison du roi, dont la charge Ă©tait importante. Depuis Louis le Gros, il Ă©tait le porte-parole, lâambassadeur du roi ou du commandant en chef. MontĂ© sur un cheval blanc afin de pouvoir ĂȘtre facilement reconnu, tenant Ă la main une masse dâarmes ou un bĂąton Ă manche de velours violet semĂ© de lis lâor et surmontĂ© dâune couronne fermĂ©e ancĂȘtre du bĂąton de marĂ©chal placĂ© Ă la tĂȘte des hĂ©rauts et poursuivants dâarmes â il Ă©tait dĂ©signĂ© sous le nom de Montjoie. Ainsi aprĂšs la bataille dâAzincourt, nous rapporte Monstrelet, Henri V dâAngleterre vainqueur de cette journĂ©e parcourut le champ de bataille oĂč gisaient tant de chevaliers français, vaincus surtout par ses archers. Il fit venir le Montjoie, roi dâarmes de France qui Ă©tait prisonnier, pour lui demander le nom du chĂąteau quâil voyait prĂšs de lui. â Azincourt ! rĂ©pondit celui-ci, et câest de ce nom que fut baptisĂ©e la cĂ©lĂšbre bataille qui sonna le glas de la chevalerie française. LâĂ©poque fĂ©odale est rĂ©volue, la Monarchie sâaffirme, le cri national au combat devient France ! France ! » et Vive le roi ». Il deviendra plus tard avec NapolĂ©on Vive lâEmpereur ! ». Beaucoup plus tĂŽt avait Ă©tĂ© poussĂ© un cri dâarmes international, un cri europĂ©en le cri de lâOccident celui bien connu, de Godfroy de Bouillon Ă la premiĂšre croisade Dieu le veult ! Dieu le veult ! ». H. DE BUTTET Ouvrages consultĂ©s Daniel Histoire de la Milice française 17. PANKOUKE EncyclopĂ©die militaire M. BULLET Dissertation sur divers sujets de IâHistoire de France 1759. BARDIN Dictionnaire militaire 1820. Oscar de WATTEVILLE Le cri de guerre chez les diffĂ©rents peuples 1889 Le Colonel DE ROCHAS Cris de guerre, devises, etc. 1890. DE BERSAS DE LA MEGIE LĂ©gendaire de la Noblesse de France 1865. ROGER Noblesse et chevalerie du ComtĂ© de Flandre, dâArtois et de Picardie 1843.
au secours le prince aubert a disparu